Geoffroi Gropper (1507 - 1571)

Publié le par Enguerrand

Geoffroi Gropper naquit vers 1507 à Soest. Il est mort aveuglé le 10 août 1571. Geoffroi Gropper était un jurisconsulte renommé et conseiller aulique auprès du Duc Guillaume V de Clèves-Juliers et Berg. Sa fonction lui aurait permis d’appuyer largement les efforts réformateurs de son frère aîné, Jean Gropper.

Geoffroi Gropper était le deuxième fils de Jean Gropper et de Anne Hugen. Il se mariait marié avec Catherine de Strauss-Blitterwich. Le couple aurait eu 17 enfants. Somme toute, quatre de leurs filles auraient pris le voile. Sa fille Anne, décédée le 26 juin 1626, s’était mariée au vice-chancelier des duchés unis de Juliers-Berg, Jean de Hardenrath, originaire du patriciat de Cologne. En outre, on devrait attirer l’attention sur quatre de leurs fils, tous devenus théologiens et chanoines d’une grande importance. Au fait, tous méritent d’y être mentionné. Ainsi, c’est tout d’abord Gaspard Gropper qui était de même docteur ès droits et qui aura devenu plus tard le chancelier de l’archidiocèse de Salzbourg après qu’il avait été conseiller secret du prince-archevêque de Cologne. Puis, c’est Jean Gropper, éminent théologien, qui aura succédé à son oncle en qualité d’écolâtre au couvent de la collégiale de St. Géréon à Cologne. De plus, Jean Gropper fut le doyen du couvent de St. Patrocle à Soest. Pierre Gropper, lui aussi, docteur ès droits, fut chanoine au chapitre cathédral et vicaire général de l’archidiocèse de Cologne. D’ailleurs, Pierre Gropper fut doyen du couvent de St. André à Cologne et c’était après tout lui qui fut le dernier des Gropper étant successivement en possession de la prieuré de la collégiale Sts. Cassius et Florentius à Bonn. Enfin, Geoffroi Gropper qui fut chanoine du chapitre cathédral, écolâtre à St. Géréon ainsi que prévôt à Soest et Vidame de Recklinghausen.

Geoffroi Gropper s’inscrivit aux matricules de la faculté artistique, en 1521. Plus tard, il se voua aux études juridiques à l’université de Cologne. En octobre 1531, Geoffroi Gropper y fut reçu docteur. Ensuit, Geoffroi Gropper fut investi d’un professorat pour les « décrétales » ou, autrement dit, pour le droit des « décrétales », ça veut dire les décrets papales et conciliaires qui constituaient l’origine du droit canonique ce qui ne se fut pas encore formé au sens moderne. A l’époque, les décrétales n’étaient pas discerné nettement de la dogmatique. En 1532, Geoffroi Gropper fut élu doyen de la faculté juridique. De 1536 jusqu’à 1538 il exerça la fonction du vice-chancelier de l’université de Cologne contre une forte opposition qui y objectait à sa candidature qu’il n’eût jamais reçu le grade académique d’un maître ès arts. Mais, d’après toute évidence, Geoffroi Gropper a su prévaloir ses prétentions. Enfin, c’était lui qui eût décerné ses deux frères cadets Gaspar et Patrocle Gropper par le doctorat. D’apparence, c’était son frère aîné, Jean Gropper, qui l’eût recommandé au duc Guillaume V de Juliers-Clèves et Berg qui l’aurait tout à fait nommé son conseiller secret, le 31 mai 1542.

Après la désignation de l’administrateur diocésain Adolphe de Schaumburg en tant que successeur de l’archevêque apostasié de Cologne, Hermann de Wied, en 1547, les doyens champêtres des duchés unis étant fâchés à cause de la perception contesté du « subsidium caritativum », taxe percevable de la part de la curie romain au moment de l’avènement d’un nouveau évêque pour obtenir la reconnaissance papale et l’affirmation définitive par le Saint Siège. Face à cette querelle le duc ainsi que son vice-chancelier de Vlatten eût demandé son avis à Geoffroi Gropper. Mais, c’était, au fait, qu’on voulait bien profiter de ses bons rapports avec son frère Jean Gropper, représentant de l’archevêque.

Le 26 juillet 1548, Geoffroi Gropper fut chargé d’ouvrir les pourparlers à ce sujet au-devant la curie de Cologne en raison de ses rapports. Par la suite, les négociations avaient lieu du 27 jusqu’au 28 juillet à Neuss. Au fait, Geoffroi Gropper y aurait assisté en tant que secrétaire ducal à côté des deux chanceliers ducaux Oligschläger et Gogreve. En 1549, c’était encore Geoffroi Gropper qui aurait négocié le compromis entre l’abbesse de Sainte Cécile à Cologne et le duc par rapport d’un procès résultant d’une querelle à l’égard du droit de collation, c’est-à-dire l’acte de conférer une paroisse à un prêtre. Cette querelle référait à la collation de la paroisse de Stommeln. Quoiqu’il en soit, ce fut enfin le duc qui eût violé ce compromis en instaurant son candidat par moyen de force.

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