Guillaume Briçonnet le Vieux (1445 - 1514)

Publié le par Enguerrand

Guillaume Briçonnet vit le jour en 1445 à Tours. Il est mort le 14 décembre 1514 à Narbonne. Ses dépouilles mortelles furent de suite inhumées dans un tombeau de marbre dans la cathédrale métropolitaine Saint Juste à Narbonne. Guillaume Briçonnet était fils de Jean Briçonnet, seigneur de Varennes, trésorier d’Espagne, secrétaire du roi, receveur général des finances en 1443, commis à la régie de l'archevêché de Tours, chargé du paiement des bâtiments et ouvrages du château de Langeais (1465-67), et Jeanne Berthelot. Guillaume Briçonnet était prélat, cardinal et homme politique français. Il fut archevêque, duc de Reims et pair de France. De plus, il fut seigneur de Plessis-Rideau. Pendant sa carrière il eût détint plusieurs fonctions administratives et fut un important officier royal. Ainsi, Briçonnet était général des finances en Languedoc puis surintendant des finances et garde des sceaux. De plus, il eût eu servi son roi en tant qu’habile diplomate. Guillaume Briçonnet fut d’habitude appelé cardinal de Saint- Malo, de Reims et de Narbonne, d’après les sièges épiscopaux qu’il avait occupés. Ses contemporains l’eussent eu désigné au plus juste le surnommant « Oraculum regis, regni columna » . Et, en effet, Briçonnet fut l’oracle du roi et le colonne du règne.

 

Guillaume Briçonnet était marié avec Raoulette de Beaune, fille de Jean de Beaune, riche négociant à Tours et Jeanne Binet , alliance dont serait issus quatre enfants. Son fils aîné, Jean Briçonnet, hériter de la seigneurie du Plessis-Rideau, marié avec Louise Raguier,  aura décédé en 1559. Sa fille Catherine Briçonnet qui aura mort le 3 décembre 1526, avait marié Thomas Bohier, baron de Saint-Cirgues, seigneur de Saurier, Champeix, Beaurecueil et enfin seigneur de Chenonceaux dont le célèbre château il fit rebâtir en style de la renaissance italienne. Son fils Nicolas Briçonnet, contrôleur des finances en Bretagne, aurait marié Charlotte Poncher.  Guillaume Briçonnet, né en 1470 à Paris, décédé le 24 janvier 1534 à Château Esmant près de Montereau qui eût d’abord succédé à son père en tant qu’évêque de Lodève et qui aura devenu plus tard l’évêque de Meaux où il aurait rassemblé ce célèbre cercle d’excellents humaniste, poètes et savants connu sous le nom « Cénacle de Meaux ». Enfin, son fils cadet, Denis Briçonnet qui eût successivement suivi son père comme évêque de Toulon en 1512 et de Saint-Malo en 1514 avant qu’il eût de même remplacé son frère Guillaume dans l’évêché de Lodève en 1516. Son frère Robert Briçonnet qui avait été chancelier de France, fut archevêque, duc de Reims et premier pair de France.

 

Guillaume Briçonnet eut commencé sa carrière politique comme financier de la court de France avant qu’il fût enfin entré aux services de la couronne en tant qu’officier royal. Ainsi, Briçonnet avait été d’abord sous le règne de Louis XI général des finances du Languedoc après quoi il fut superintendant des finances sous Charles VIII dont le conseiller Briçonnet il aura devenu plus tard. Après tout, sa monté sur l’échelle sociale se fut tout à fait produit sans encombre jusqu’à la mort de sa femme en 1487 après laquelle Guillaume Briçonnet se fût décidé à entrer dans les ordres. Après ses ordres, il fut d’abord chanoine de la collégiale Saint-Martin à Tours. Puis, nommé conseiller de la régente Anne de Beaujeu en 1488, Briçonnet fut dès son élection au 2 octobre 1493 jusqu’à sa mort évêque de Saint-Malo ainsi que l’on l’eut déféré en commendataire les abbayes de Saint-Aubin et Saint-Nicolas. Aussitôt, Guillaume se fut excellé en tant qu’évêque dont le zèle réformateur aussi que sa profonde piété furent largement vantés. De cette façon, Briçonnet fit publier d’ordonnances  synodales ainsi que l’on lui attribuait la rédaction d’un livre d’heures. D’apparence, Briçonnet aima officier avec assistance de ses deux fils, Guillaume et Denis dont l’un faisait fonction de sous-diacre et dont l’autre remplit la charge du diacre. Le 15 mars 1494, Briçonnet fut nommé de plus abbé commendataire de Grandement, fonction de laquelle à laquelle il aura encore résigné en 1507. Après l’avènement officiel au pouvoir de Charles VIII, celui le fit enfin nommer garde des sceaux le 25 août 1494, suivant les recommandations de son prédécesseur, après qu’il avait d’abord été le secrétaire du Trésor. En peu de temps, Guillaume Briçonnet devint le principal conseillers du roi. Du fait, c’était enfin sur ses conseils que Charles VIII se fut précipité aux aventures italiennes afin d’entreprendre la conquête de la péninsule apennine, visant, en particulier, au royaume de Naples, où Briçonnet l’accompagna ayant laissé la charge des finances au Languedoc à son frère Pierre et celles du Dauphiné et de la Provence à son fils Jean Briçonnet. Quand même, Guillaume Briçonnet conseilla de faire valoir les droits de succession de la part de la couronne de France après que le dernier roi de Naples de la souches des princes d’Anjou avait légué ce royaume étant tout à fait fief papal aux Valois. Tel le négociateur rusé qu’il fut, Briçonnet eut su extorquer plus 17 500 ducats des Médicis au profit du trésor royal lors de la première campagne à Naples. Tout à fait, Briçonnet joua le rôle décisif pendant les guerres italiennes dont il était après tout l’instigateur. Du fait, la politique de Briçonnet aura du affronté La France à la papauté visant à faire récupérer les fiefs papaux de sorte que les ambitions française se fussent bientôt heurté à la vive opposition du côté du Saint Siège qui venait d’emprunter sous Alexandre VI le chemin de la reconstitution de l’intégrité du Patrimoine du Saint-Pierre et de la pouvoir temporelle de la papauté par force afin de rassurer son indépendance.

 

C’était de même lors de la campagne en Italie que Charles VIII sut enfin imposer sa volonté à Alexandre VI afin que celui eût fait élevé son favori au cardinalat. De cette manière, Briçonnet fut crée cardinal-prêtre du titre de Sainte Pudenziana lors d’une session du consistoire au 16 juin 1495 auquel le roi lui-même eût assisté pour faire sécuriser la soumission des cardinaux. Puis, le 19 janvier 1495, trois jours après, le pape lui remit le chapeau rouge. Après que Briçonnet avait ensuite regagné la France, le roi le nomma chancelier France, en août 1495, ainsi qu’il lui fit de plus conférer l’administration du diocèse de Nîmes le 24 octobre 1496 avant que Briçonnet eût toute à fait succédé à son frère Robert sur le siège métropolitain de Reims, le 24 août 1497 ayant été préalablement élu de due et juste forme. Quand même, on eût eu judicieusement préparé cette succession de long terme de sorte de faire offrir à chacun parmi les chanoines un écu d’or afin que l’élection se fût après tout produit sans encombre. Néanmoins, Guillaume Briçonnet aura encore résigné l’archevêché le 16 septembre 1507. En outre, Briçonnet fut de même administrateur du siège de Toulon du 1497 jusque 1501 quand il aura encore cédé l’administration à son fils Denis qui était alors l’évêque de Lodève. Puis, Guillaume Briçonnet aura après la mort de Charles VIII couronné son successeur dans la cathédrale de Reims le 27 mai 1498. En effet, Briçonnet eût célébré le sacre de Louis XIII avec l’assistance de ses deux fils, Guillaume, l’évêque de Lodève, et Denis, l’évêque de Toulon. Evidemment, c’était à cette époque que son pouvoir et son influence politique eussent touchés leur apogée. Quand même, l’avènement de Louis XII marquait un tournant de la carrière, car c’eût été tout à fait depuis la disparition de Charles VII que les longue ombres jetées d’en haute du sommet du pouvoir se mirent à révéler la descente de son éblouissant astre. Bientôt, Briçonnet perdait plus en plus de son influence au profit de George d’Amboise. Bien que Briçonnet eût encore devenu abbé commendataire de Saint-Germain-des-Prés le 20 août 1501, abbaye qui fut après tout réservé en sa faveur depuis le 30 mai 1496. Après tout, il aura enfin résigné l’abbaye en faveur de son fils Guillaume le 24 septembre 1507 après qu’il avait du le 16 septembre de cette même année de même abandonner l’archidiocèse de Reims ainsi que plusieurs abbayes cette même année après que Briçonnet avait déjà en revanche obtenu le siège métropolitaine de Narbonne, le 15 juillet 1507.

 

Quand même, Briçonnet ne pouvait pas assister aux conclaves en 1503 après les morts successives d’Alexandre VI et de son successeur Pie VIII dont sortit Julien de la Rovere comme Jules II, ancien archevêque d’Avignon qui s’avait de justesse réfugié à la cour française après l’élection de Rodrigue Borgia en 1492 auquel il reprochait ses lâches mœurs d’un bisexuel averti dont le train de vie avait sous peu scandalisé la chrétienté. D’abord, forgeron de l’alliance de Cambrai avec la France, une ligue formée contre la République de Venise, le nouveau pape eût en peu de temps fait renouer avec la politique anti-française de son prédécesseur, inquiété par le progrès des troupes victorieuses de Louis XII ainsi que les relations entre ce dernier et le pontife romain se fussent aussitôt refroidi au point que l’on se retrouvait face à face aux champs de bataille tel d’ennemis irréductibles. Néanmoins, le pontife élevait Briçonnet tout de même au rang d’un cardinal-évêque en lui déférant successivement, d’abord le siège suburbicaire d’Albano, le 17 septembre 1507, puis, le 22 septembre 1508 celui de Frascati avant qu’il lui eût enfin conféré l’évêché suburbicaire de Palestrina. En outre, le roi l'avait confié la lieutenance générale du Languedoc en 1507. 

 

Enfin, les violents démêlés de Briçonnet avec Jules II ainsi que les ambitions italiennes du côté du roi auraient amené Louis XII à faire convoquer un concile national d’abord à Orléans puis à Tour, en 1510 ce qu’aura finit par faire précipiter la rupture définitive avec le Saint Siège. Après que Louis XII avait fait remettre en vigueur la pragmatique sanction de Bourges accordant au roi français la quasi suprématie sur l’Eglise de France, les prélats auront aussitôt procédé à lui confirmer ses prérogatives royales à l’égard de l’épiscopat français ainsi qu’il lui concédèrent le droit d’opposition pour qu’il pût défendre les droits et coutumes de l’Eglise en France envers des prétendus empiètements de la part du pape afin de garantir l’indépendance de l’Eglise gallicane et assurer leur possessions. De cette façon, les prélats français fit sortir l’Eglise gallicane de la communauté de l’ensemble de l’épiscopat de l’Eglise catholique en délivrant le royaume de France de l’obédience de Rome. En juillet 1510, Briçonnet séjournait à Rome quand le Pape lui fit mandé à Viterbe. Alors, ayant tout à fait opté pour la rupture avec Jules II, Briçonnet n’aurait point satisfait à la demande du Pape, ignorait sa semonce et désobéira aux ordres papaux de sorte qu’il aura donc entré en conflit avec Jules. En octobre 1510, Briçonnet arriva à Milan. Ensuite, les évènements se précipitaient. Le 1 mars 1511, Louis XII fit convoquer un concile œcuménique à Pise par les évêques de France lors de leur réunion à Lyon afin de faire déposer le pape. En effet, Guillaume Briçonnet étant la force motrice derrière la politique royale n’eût point tardé à apposer sa signature sous l’arrêt du 16 mai 1511 par laquelle les cardinaux firent assigné au pape de comparaître devant le tribunal du Concile de Pise dont l’ouverture solennelle fut fixé pour le 1 septembre 1511. De plus, la missive de la convocation du Concile devait être publié à Modène, Parme ainsi qu’à Reggio. D’apparence, la convocation aurait été signé de pas moins que dix cardinaux, notamment y figuraient à côté de Guillaume Briçonnet, Bernardin López Carvajal, Amanieu d’Albret, René de Prie, Frédéric di Sanseverino, Hippolyte d’Este, François de Borgia, Philippe de Luxembourg, Adrien Castelense de Corneto et Charles del Caretto. Mais, la liste de signataires de la convocation n’était qu’une simple falsification. Ainsi, Jules II a pu assez vite vérifier qu’au moins trois signatures y auraient eu apposé à l’insu des cardinaux respectifs. Les trois cardinaux Philippe de Luxembourg, Adrien de Corneto ainsi que Charles del Caretto, dont les noms furent ajouté arbitrairement, qui ignoraient tout à fait la conjuration, eut démenti les faits et se fut publiquement défendu contre à l’abus de leurs noms. De plus, ils auraient déclarer de ne point participer à ce Concile antipapiste. Après tout, l’ouverture aurait dû remis au 1er novembre 1511 en raison de la faible participation du côté des cardinaux. Briçonnet arrivait à Pise le 30 octobre 1511 pour assister aux sessions de ce Concile schismatique qui ne rassemblait guère plus que les représentants de  l’épiscopat français. En effet, ce furent à part du groupe des cardinaux, qui avaient pris part à la convocation, quand même, neuf cardinaux, quinze évêques, abbés et les députés des universités de Toulouse et Poitiers auxquels se fussent associés quelques docteurs de la Sorbonne qui assistèrent à l’ouverture solennelle du Concile. Enfin, la population de Pise se fut insurgé contre les cardinaux après que le pape avait jeté l’interdit sur la France des sorte que les cardinaux insoumis étaient tout à fait contraints de fuir à Milan où le Concile sera ensuite continué dès le janvier 1512 sous la protection des troupes français. Le 19 avril 1512, le Concile citait le pape de nouveau à apparaître devant le Concile avant que les cardinaux l’eût enfin suspendu en contumace. Enfin, le Concile avait du être transférer d’abord à Asti, puis à Lyon pour continuer la session après que les troupes français étaient forcé de se retirer depuis Milan. Alors, Jules II eût déposé les trois cardinaux français, Guillaume Briçonnet, René de Prie et Amanieu d’Albret ainsi que Frédéric de Sanseverino, François Borgia  et Bernardin López de Carvajal ainsi qu’il eut fait de même énoncé leur excommunication. Sitôt ensuite, Jules II de son côté prit la résolution de faire convoquer un Concile pour prévenir à un imminent schisme de sorte qu’il aura pu ouvrir le 5e Concile du Latran tout à fait le 3 mai 1512 en présence du Pape, de quinze cardinaux, des deux patriarches latins d’Alexandrie et d’Antioche, dix archevêques, 56 évêques, abbés ainsi que des ambassades du roi Fernand, de l’ambassadeur de Venise et enfin de celui de Florence. Seuls les participants au Concile pisan s’abstinrent. Après la mort de Jules II le 21 février 1513, Guillaume Briçonnet n’assistait pas au conclave suivant quoi que les cardinaux excommuniés eussent tout à fait pu participer à l’élection selon les stipulations de la bulle Ne Romani de 1311 à cet égard permettant en effet la participation au conclave aux cardinaux étant excommuniés, suspendus ou assujetti à l’interdit. Le nouveau pontife Léon X aura aussitôt continué le Concile arrêtant ensuite l’abrogation de toute résolution de la part du Concile de Pise. De plus, Léon X fit confirmer les excommunication de son prédécesseur à l’égard des cardinaux schismatique. Pendant la huitième session, le 17 décembre 1513, on fit lire aux Pères un acte de Louis XII où celui eût eu du fait répudié les décrets du Concile de Pise. Quand même, Louis fit en effet largement exprimé sa volonté de bien vouloir adhérer au Concile du Latran pour qu’il pût dorénavant mieux supporter les forces travaillant en faveur de l’unité de la chrétienté avant que les prélat français se fussent enfin soumis sous l’autorité papale et se fussent ensuit associés au Concile après quoi le Pape aura fait annulé toutes censures contre les cardinaux dissidents de Pise. C’était le 7 avril 1514 que Pape Léon X eût absolu Guillaume Briçonnet et le fit enfin réinvestir de ses dignités après qu’il avait d’abord abjuré ses erreurs lors d’une publique session du consistoire par son fils Denis Briçonnet, l’évêque de Toulon. Néanmoins, Briçonnet n’aura jamais regagné le siège suburbicaire de Palestrina. Quand même, Guillaume Briçonnet eut prit sa retraite à Narbonne où il mourut peu après.

 

Après que le Concile avait condamné la Pragmatique Sanction de Bourges lors de la session du 19 décembre 1516 en approuvant le Concordat de Bologne en août 1516 entre le jeune roi François Ier et le Saint Siège par moyen duquel les relations entre la France et le Saint Siège furent arrangées, le pape eût conclus le Concile le 16 mars 1517.

Publié dans Biographies

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article