René de Prie (vers 1450 - 1519)

Publié le par Enguerrand

René de Prie naquit vers 1450 à Tours. Il est mort le 9 septembre 1519 dans l’abbaye de Notre-Dame de Lyre près d’Evreux en Normandie. René de Prie était fils d’Antoine de Prie, Baron de Buzançais, et Madeleine d’Amboise. Ses dépouilles mortelles furent inhumé selon ses désirs dans l’abbaye cistercien de Notre-Dame de la Prée à Bourges à côté du tombeau de Saint Fauste. Il fut prélat et cardinal français.
 

D’après toute apparence René de Prie eût été éduqué sous l’affectueux égide de son cousin le Cardinal Georges d’Amboise dont il jouissait de toute sa bienveillance possible et qui aura veillé de près sa future formation ainsi que toute sa carrière ecclésiastique à venir. De cette façon, René de Prie aura en peu de temps atteint les plus hauts échelons dans l’hiérarchie de l’Eglise sous la protection du Cardinal d’Amboise. Après tout, il n’est pas évidant quand René de Prie eût eu reçu les ordres mineurs. Quand même, René de Prie fut d’abord nommé grand-archidiacre de Bourges avant qu’il fût affecté de même au poste d’archidiacre à Blois. Ensuite, René de Prie fut désigné doyen de Saint-Hilaire à Poitiers. Après qu’il fut nommé protonotaire apostolique, René de Prie fut ensuit nommé abbé comandataire de Landais, un titre lequel il avait revendiqué dès 1474 en dépit des droits du côté de l’abbé régulier. De plus, eût-on lui déféré successivement les abbayes de Loroux, Miseray, Notre-Dame de la Prée, Déols, Notre-Dame de Lyre, Issoudun. Enfin, René de Prie finissait par être aumônier royal. Puis, en 1493 René de Prie se fit élire évêque de Chartres. Ensuite, il obtint que l’on lui conférait le diocèse de Bayeux. Puis, après qu’il avait d’abord été élu évêque de Bayeux le 3 août 1498, René de Prie ayant aussitôt pris possession de ce diocèse par procuration encore cette même année, y aura définitivement entré dans ses droits et prérogatives épiscopales en personne, le 25 mars 1499. René de Prie fut un proche confident du roi français. Ainsi, c’était quand même rien de moins que lui qui eût fait signer l’acte de mariage entre Louis XII de France et la duchesse héritière Anne de Bretagne, veuve de son prédécesseur et beau-frère Charles VIII, le 8 janvier 1499. Peu après, Louis XII l’eût de suite envoyé à Etaples rencontrer Henri VII lors de la solennelle signature d’un traité entre la France et l’Angleterre qui avait été conclu le 15 janvier 1499. Ensuite, Louis XII lui conféra la prieuré de Layrac, le 20 février 1500. Du fait, René de Prie avait largement soutenu la politique du roi de sorte qu’il l’eût de même accompagné lors de ses campagnes en Italie. En particulier, il eût eu assisté à la prise de Gêne aussi qu’il aurait été entré ensemble avec Louis XII dans la ville de Savona. Le 20 mai 1506, le roi le récompensa pour ses services par lui offrir le titre d’un baron de Pécigny de même qu’il lui eût concédé l’abbaye de Déols. Eu égard à sa carrière ecclésiastique, il semble peu étonnant qu’il eût eu cédé sa part de la succession paternelle à son frère Aymar de Prie. Pour satisfaire aux demandes incessantes du côté du roi de France, Jules II finissait par lui faire décerner la pourpre cardinale. Ainsi, cédant aux instances inlassables de Louis XII, Jules le créa cardinal-prêtre du titre de Sainte Lucie in Septisolio lors de la session du consistoire tenue le 18 décembre 1506 à Bologne après quoi sa nomination sera officiellement publié le 17 mai 1507. C’était enfin le 5 août 1507 que le légat papale, le cardinal Georges d’Amboise, son cousin, lui remit le chapeau rouge dans l’église dominicaine à Lyon. De plus, le roi lui fit accorder une pension annuelle de mille livres. En 1509, Louis XII lui confia une ambassade à Rome. Après qu’il eût eu quitté Rome contre l’exprès ordre du côté de Jules II suite à l’arrestation du cardinal François-Guillaume Castelnau de Clermont-Ludève, le 29 juin 1510,  René de Prie se fut aussitôt joint au parti français parmi les cardinaux se rattachant désormais aux intérêts de Louis XII de sorte que l’on eût retrouvé son nom sous la missive convoquant le quatrième concile de Pise par moyen duquel Louis tentait franchement à déposer Jules II dont la politique fit obstacle à ses ample projet en Italie. A la suite de ses évènements, Jules II le déclara déchu du cardinalat et le fit subséquemment excommunier, le 24 octobre 1511 en raison de sa participation au concile schismatique de Pise qui y fût tout de même couvert le 1er novembre 1511 par le parti scissionniste du consistoire. Cependant, le pape venait l’élever au rang d’un cardinal-évêque du titre de Sabina peu avant leur rupture le 17 mars 1511. Néanmoins, René de Prie eût pris parti aux disputations théologiques de ce Concile après que l'assmeblée eut été transférée à Milan le 13 décembre 1511. Dorénavant, René de Prie eût en revanche prémédité son coup contre la papauté. En particulier, le cardinal de Prie s’y fût prêté à attaquer Cardinal Thomas Cajetan, l’un des plus importants théologiens du côté de Jules II, afin de faire déconsidérer ce dernier. Ainsi, Cardinal de Prie dressa ses griefs contre les œuvres de Cajetan dans un lettre à la faculté théologique de la Sorbonne dénonçant les prétendues fautes et présumées hérésies dans la doctrine de Cajetan qui avait mis en doute l'orthodoxie des idées de Jean Charlier de Gerson. Après tout, ses accusations sans fond eussent visées à son œuvre « L’autorité du Pape » où Cajetan prit la défense de la papauté contre toute attaques de quel côté se fut. En 1512, il devenait percepteur et tuteur de ses neveux Gabriel et René de Prie, baron de Buzançais. C’était aussi cette même année que l’on l’eût pourvu de l’évêché de Lectoure lequel il aura encore cédé le 18 août 1513 à Guillaume de Barton par démarche de permutation légale après que ce dernier aurait eu antérieurement abandonné ses prétentions par rapport du diocèse de Limoges pour mettre fin à une longue querelle juridique à ce qui concerne les prétentions respectives des deux prétendants à cet évêché. Du fait, René de Prie y avait été élu évêque à titre de préjudice par le chapitre collégial le 25 mai 1510 par délibération dans l’intervalle entre l’ouverture du concile de Pise et de sa déposition officielle du côté de la curie romaine, bien que ses prétentions fussent tout à fait largement contestées depuis le début par ses deux compétiteurs Foucauld de Bonneval et Guillaume de Barton. Abstraction faite à la permutation de bénéfices par quoi de Prie s’était destitué de ses prétentions par rapport de l’évêché de Lectoure, le traité stipulait de plus que l’on eût du déféré le siège de Soissons à son rival Foucaud de Bonneval. Lors du prochain conclave, le cardinal de Prie se voyait quand même non seulement inéligible tel le caridinal proscrit quil fut, mais en outre tout à fait exclus en tant qu’excommunié impénitent du conclave de 1513 près la mort du pape Jules II. Toutfois, c’était lui qui aura célébré les funérailles pour la reine de France, Anne de Bretagne, le 20 janvier 1514 à Saint-Denis.  L’année suivante, René de Prie ayant reconnu son manquement et ses défauts et eût eu enfin avoué publiquement ses fautes et péchés avant que le nouveau pape, Léon X, successeur de Jules II, eût procédé à son réconciliation en lui restituant toutes ses bénéfices ecclésiastiques et le réinvestissant dans toutes ses droites et dignités après quoi René de Prie obtenait le 18 août 1514 la confirmation papale de sa nomination pour le diocèse de Limoges ainsi qu’il eût enfin pu prendre possession de son évêché, le 26 septembre 1514. De plus, René de Prie venait alors d’être nommé prieur du couvent bénédictin à Malpas dans le diocèse de Lisieux le 21 août 1514 avant qu’il eût  le 14 septembre de cette année béni le mariage de son roi avec Marie d’Angleterre dans l’Eglise des célestins à Paris. D’après toute apparence, René de Prie paraît après tout tel un prélat intéressé au renouvellement de la foi catholique bien que ses ambitions politiques, son comportement par rapport à l’accumulation de bénéfices et ses attitudes peu austères évoquent plutôt l'image de l’homme politique que celle d'un pâtre qui fait paître ses ouillons ce qui donne amplement matière à douter de sa sincérité, car, après tout, il eût fait tenir un synode diocésain le 15 avril 1515 pour faire adopter du moins quelques réformes dont les statuts il fit publier à la suite.

Publié dans Biographies

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
Bonjour,<br /> <br /> Merci pour ces lignes. J'aimerai juste savoir si le portrait mis dans la marge est celui de René de Prie ?<br /> Merci d'avance. Cordialement, CM.
Répondre