l'Humanisme

Publié le par André-Frédéric

L’humanisme, c’est surtout la prise de connaissance de soi-même par l’homme qui aurait enfin remis confiance en soi s’apercevant dans la lueur de l’Antiquité renaissante dont les sciences et les connaissances se firent réapparaître à cet époque. La Renaissance, c’est, quand même, la renaissance de l’homme. Le regain du libre arbitre et de ses libertés. L’entendement des science qui l’aura amené enfin aux Lumières.

 
Tout de même, il faut y annoter que le Moyen âge, somme toute, n’était point cette ère obscure qui aurait assombris l’humanité portant ces lourdes entraves d’une croyance assujettissante comme l’auront soutenu les épigones de ces nouveaux temps dès l’avènement de la Renaissance.
 
Tout au contraire a ce qu’on en croit, le Moyen âge vu de près s’avère tout à fait comme une époque d’une humanité charitable dans laquelle on vit des moines tels qu’Alcuin auquel nous devons la Renaissance carolingienne ou Aélred écrire sur l’amitié et sur l’amour entre des intimes amis d’une façon dont la franchise inattendue nous apparaît d’être près de la licence littéraire de nos jours. Leurs vers s’imposent d’une force foudroyante qui nous semble toujours inouïe et inédite. Quoique, les sciences aussi que les connaissances de l’antiquité se fussent néanmoins écroulées sous les débris de cette antiquités même, abîmées dans les profondeurs de l’oubli des temps, elles subsistaient au fond de la connaissance de l’Occident. Ainsi, il y en restaient de lointaines réminiscences, sauvegardées dans les monastères comme un retentissement des cloches qui eussent sonné de loin dans ces mêmes gouffres béantes par delà des siècles écoulés. De cette manière, c’était l’Eglise qui aurait préservé le reflet encore brillant de l’antiquité depuis laquelle la luisante lumière de la Renaissance se serait mis à rayonner dans tous sa splendeur. Après tout, c’aurait été l’Eglise qui eût préparé le chemin pour que les sciences se puissent développer. C’était, quand même, la scolastique, dont les épigones l’auraient défiguré au point que la Réforme était enfin inévitable, qui chassait l’obscurité.
 
Le christianisme c’est avant tout la valeur de la liberté, ne soit-il rien d’autre que la liberté de se soumettre de plein gré au règne du Seigneur reste toujours puissance libératrice. Le Christ ne supportera jamais l’ignorance. Pas moins encore l’aveugle soumission. Le Christ c’est l’amour. Il est la lumières d’où partent les science. C’était lui qui est descendu aux enfers. Il y a fait luire la lumière. Il y vainquit les démons de l’ignorance. Ceux mêmes démons auxquels la liberté de l’homme n’importe point. L’amour du Christ, c’est l’admission de l’homme tels qu’il est sans égard à son apparence. L’amour du Christ, c’est accepter son libre arbitre. Le Christ veut une décision en toute liberté. L’homme doit se décider. Et, une telle décision requit indispensablement la liberté. En outre, elle en requit pas moins la science. Et, c’est encore l’amour du Christ qui est la lumière nourrissante de toute science. Son amour, c’est son « NON » à l‘aveuglement assujettissant. Son amour, c’est d’abord la sagesse du roi Salomon. L’amour que Dieu a toujours fait apparaître à l’égard de son peuple. Le « NON » à l’esclavage des israélites en Égypte. Dieu préfère grandement un peuple libre à des esclaves nourris aux marmites bouillantes des Egyptiens. Nul n’aurait pu empêché que cette profonde liberté se serait défrayée une voie à travers les murailles de cloîtres. C’était l’Eglise qui conservait les connaissances de l’antiquité. Les Ecritures Saintes naissent de l’antiquité. La tradition l’eût transmise.
 
Enfin, la Renaissance fit encore briller cette lueur lointaine des sciences de l’antiquité ainsi qu’elle eût de même soulevé ces vagues qui auraient charrié la plus vile écume qui aura fini par affouiller les derniers décombres des l’unité de la chrétienté occidentale. Après tout, ces alluvions auraient remblayé à long terme les profondeurs spirituelles de la foi chrétien même ainsi qu’elles défrayèrent à la fin le chemin pour l’apparence de la superstition au sein de l’Eglise qui aura fini par amener de milliers de femmes sur les bûchers où la foi chrétienne fut brûlée en même temps.
 
L’humanisme rangeait l’homme au centre de l’univers. De même, la Renaissance eût ravivé l’antiquité, ses arts, ses langues et sa littérature. A ce moment, les philosophes se seraient émancipés des sanctuaires dont la liberté protectrice d’antan les entravait désormais. L’intérêt pour anciennes langues se fût allumé à l’intérêt pour les philosophes antiques. Les études des anciennes langues, jusque là rien d’autre que des cours préparatifs à la théologie, redevinrent un moyen pour mieux pénétrer la connaissance de l’antiquité. Et, de ces langues fût nées les langues modernes. Sous peu, la littérature de l’occident se serait envolée jusqu’à son premier apogée. Les arts, jusque là renfermés dans le cadre religieux, se mit à s’émanciper de même. Bientôt, en naquirent de nouveaux genres musicaux. Ainsi, l’opéra fut forgé d’après le modèle ce que l’on eût conçut des drames antiques. L’esprit humain enfin détaché de ses entraves devenait le berceau des idées où l’imagination libérée de l’homme ajoutait les ailes.
 
Cependant, c’était sous la férule des moines que la Moyen âge eût reçu son empreinte chrétienne de sorte qu’il était profondément imprégné de la foi de l’Eglise et du christianisme. Les religieux disposaient largement d’un monopole de l’éducation scolaire. Ainsi, c’étaient les couvents auxquels aurait incombé la formation du peuple. Enfin, c’était aussi de ces couvées monacales d’où se serait répandu l’idée de la liberté, d’abord la liberté des sciences. La scolastique avait ouvert grand les portes aux sciences. De cette façon-là, les moines aurons ils-même amené l’humanité à la liberté, sans qu’ils s’en fussent rendu compte. Puis, les premières universités firent leur apparition dans l’Europe. Suite à ce renouvellement de l’enseignement, les moines visaient plus haut. Peu à peu, ils suppléèrent l’unique magistère de l’Eglise. Dès lors, les facultés prétendirent au magistère. Depuis, ils s’arrogèrent la participation à la juridiction ecclésiastique. On vit surgir l’Inquisition appuyée au pouvoir des ordres. Bientôt, la Sorbonne se voyait pourvu de la toute puissance. Au début du 16ième siècles on n’aura plus arrêté ses prétentions au devant la famille royale. La Renaissance vit de même un essor économique sans égal. La bourgeoisie urbains naquit. En outre, ce relèvement économique relança   l’urbanisme. Les villes dont les habitants bénéficiaient largement à la prospérité des commerçants devinrent le berceau d’une bourgeoisie qui aura bientôt prétendu son quote-part du pouvoir. Ainsi, les premières universités marquèrent pas moins qu’une certaine révolution. On contesta désormais le monopole éducatif aux couvents. Et, tantôt, la bourgeoisie en reprit les rênes de la formation entre ses mains. De cette manières-la, il n’est pas du tout étonnant que l’université de Cologne fut fondée par les habitants de la ville bien qu’elle fut attachée au couvent dominicain. Là, il ne s’agissait plus d’un établissement seigneurial bien que les diverses chaires furent dotées au moyen de bénéfices ecclésiastiques. A ce moment, la philosophie se serait émancipée de la théologie de sorte que l’humanisme constituait depuis le plus important mouvement qui arc-boutait d’en bas l’idéologie de la Renaissance en déblayant le chemin pour les sciences à venir. De plus, c’était un développement réciproque puisque l’humanisme aurait désormais relâché la philosophie de sa prison divine. Ainsi, la philosophie fut remis en liberté après que son rejeton l’avait amené des profondes caves des couvents à la lumière brillant de l’humanité. L’Humanisme même déborda le lit des disciplines académiques. Ainsi, on retrouvera des excellents humanistes parmi les théologiens, les juristes et les médecins ainsi qu’ils figurèrent aux rangs de premiers écrivains.
 
L’un des plus importants cénacles humanistes se trouvait alors à la cour du doyen cathédral de Cologne, Hermann de Neuenahr, dont les idées auraient aussi grandement influencé les efforts réformateurs de la part de Jean Gropper.
 
Nous nous sommes décidés à y faire apparaître non seulement un aperçu succinct à l’égard de ceux-ci parmi les humanistes qui aurait entretenu de rapports quiconque avec Jean Gropper, mais d’y afficher en outre quelques biographies assorties par rapport à certains humanistes françaises qui sont beaucoup moins connus en Allemagne.
 
Après tout, on ne devrait point sous-estimer l’influence importante exercée par Martin Bucer que celui-là aurait produite à l’égard des réformateurs français ainsi que il faut tenir compte du fait remarquable que l’ample connaissance des œuvres réformatrices de Jean Gropper en France aurait dû provoqué de même quelques retentissements plus persistant qu’il en semble d’après l’apparence de la littérature spécialisée.
 
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