Le Concile de Trente (1545 - 1563) L'Histoire de Sa Convocation Introduction
Dans les articles suivants, je veux démontrer les multiples raisons pourquoi la convocation du concile œcuménique de Trente se fût avérée aussi difficile que son ouverture se traîna tout à fait jusqu’en décembre 1545 malgré le constat incontesté de l’Etat d’urgence où en était les choses dans l’Eglise. J’y vais entreprendre la sincère tentative de déployer des variées implications politiques et je vais essayer de faire apparaître les différentes intérêts et mobiles des protagonistes. Bien que cette question puisse paraître assez marginale, le complexe du questionnement relatif à la convocation est pourtant prépondérant pour pouvoir estimer la vraie importance des évènements historiques aussi qu’une réponse à cet égard est incontournable pour aboutir à une sérieuse appréciation et des faits et des personnages historiques. Jugement tout à fait indispensable pour répondre à la question pourquoi personne ne se fût peiner plus pour empêcher le schisme. Car, quand le Concile se sera réuni enfin le 13 décembre 1545 le schisme eût été pris une forme concrète de caractère plutôt irréversible d'autant plus que c'était à ce moment-là déjà un fait accompli.
Aujourd’hui, considéré de notre point de vue, le Concile semble quand même plus ou moins inévitable. Donc, la nécessité de procéder à une profonde réforma de l’Église était évident. Celle-ci se fût manifesté partout. Après tout, la problématique des abus surgit à l’époque tel un cas d’urgence. Mais, l’attitude de la plupart de prélats fut celle de laisser faire les chose se traîner. Le comportement de la part des autorité ecclésiastique montrait une négligence extrême face aux imminents périls pour le christianisme. Quand même, l’urgence émerge partout dans les sources. La précarité nous saute aux yeux de tous les témoignages contemporains.
Ainsi, je ne veux pas seulement décrire les partis opposés de l’époque et dépeindre l’ensemble des coteries politique, mais je chercherai à débrouiller l’enchevêtrement de leurs intérêts réciproques et leurs mobiles. Je vais y retracer les idées, les intérêts et les buts dans les préparatifs qui devaient aboutir à un Concile. Je vais tenter à faire apparaître leurs mobiles ou pour faire avancer ce projet ou bien, au contraire, pour le faire entraver afin de pénétrer plus profondément dans la matière pour que l’on puisse s’approcher de la problématique de la réforme d’une façon laquelle permettait à trouver une réponse à la question pourquoi le Concile de Trente ne eût été pas convoqué plus tôt.
Le rapport du nonce Aléandre que celui-ci envoyait depuis l’Allemagne à Rome peint un tableau exact de la situation en Allemagne. Là, il écrit : « Tout le monde exige et écrit : - Concile ! Concile ! - en le voulant en Allemagne[1] ». Aléandre y décrit fort bien les émotions qu’il éprouvait lors de la diète de Worms en 1521. En effet, Aléandre jugea la précarité de la situation en Allemagne fort bien ce qui ne semble pas l’avoir amené à prendre les mesures propres à résoudre les problèmes. De cette façon, son rapport n’eût pas pu provoquer aucun changement de la politique papale à moins qu’Aléandre lui-même eût préconisé un tel changement. Tout de même, celui-ci aura plutôt au contraire recommandé au Pape une stratégie d’atermoiement et une tactique retardatrice à l’égard d’un Concile à venir[2]. Du fait, une politique qu’Aléandre prônait tout à fait à un point considérable pour un homme politique de son intelligence[3]. De-là, s’ensuit une autre question qui se joint quand même à celle-la évoque ci-dessus. Enfin, c’est la question pourquoi ce fut surtout en Allemagne que les gens réclamaient un Concile. Et, était-ce tout de même une revendication générale qui aurait pu affecté l’ensemble de l’Eglise ?
De ce point de vue, toutes ces pensées ne restent que des pures spéculations. C’est pourquoi je veux tout d’abord changer de visée à ce que concerne les questions abordées. Je veux démontrer commencer par dépeindre les partis adversaires. Je vais décrire leurs idées et leurs intérêts dans ce différend. De même, chercherai-je à faire apercevoir les buts de leur politique en faisant apparaître les protagoniste de cette querelle. Je montrerai les plus importants personnages. Somme toute, je veux faire comprendre ce que fut leur mobile de se rallier à l’un ou l’autre parti.